Le reboutement à Genève
LE REBOUTEMENT N’EST PAS UN SECRET !
Le reboutement est un art et un savoir faire technique à la fois. Il est probablement la forme la plus ancienne des thérapies manuelles, préventives, curatives sans médicaments.
Un rebouteux de Genève
Le rebouteur (ou rebouteux) s’appuie sur des données empiriques millénaires. Il est avant tout quelqu’un qui soigne par une action physique et développe ses propres “tournemains”.
Plus rares sont les rebouteux détenteurs d’un réel don, que l’on défini communément comme des “coupeurs de feu”, “toucheurs”, “désenvouteurs”, “guérisseurs”, etc., et de qui l’on dit qu’ils ont “le secret”.
Rebouter du latin « re » indiqant un mouvement arrière, le fait de ramener en arrière et du francique « bouter » pousser, refouler, c’est-à dire remettre en place, replacer. Dans le dictionnaire : « Celui qui remet les os bout-à-bout ».
“Ma longue pratique m’a permis d’observer que la structure osseuse et les articulations sont avant tout sous l’influence des tissus mous (muscles, tndons, ligaments, fascias, etc.). C’est pourquoi j’applique avant tout des techniques de reboutement tissulaire, viscéral ou crânio-viscéral et crânio-sacral. Toutefois et malgré tout, il est parfois nécessaire de normaliser quelques articulations afin d’améliorer la mobilité tissulaire.
Si quelques uns de mes patients observent des “choses” ou m’attribuent certains titres gratifiants, je ne prétends pas posséder de réels dons innés ou talents quelconques de guérisseurs, mais simplement l’amour de mon métier et la fascination du corps humain.”
Reboutement viscéral
La pratique du reboutement viscéral nécessite la capacité à citer les organes s’insérant sur les os et à identifier les tissus et organes par le toucher pour tester leur mobilité. L’excellence du rebouteux réside davantage dans son abord direct et profond des organes internes et à savoir utiliser les méthodes adéquates pour détendre ces tissus.
Reboutement articulaire
Le reboutement articulaire vise à normaliser les articulaires qui présentent des restrictions de mobilité. A priori et sauf en cas de chocs violents ou répétés, les os (ou articulations) n’ont pas de raisons de se bloquer. C’est pourquoi le rebouteur cherchera avant tout les muscles, tendons, ligament viscères et fascias en cause.Toutefois, le rebouteur ayant suivit une formation scientifique appropriée, basée sur une parfaite connaissance de l’anatomie, sera également à même d’intervenir sur les structures articulaires du corps, dans le respect des lois qui régissent l’équilibre des contraintes musculaires.
Il conseillera éventuellement son patient sur les corrections posturales ou nouvelles habitudes de mouvements à adopter au quotidien.
Reboutement crâniosacral
